En 2018, la moitié des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) présente un tarif inférieur à 1 977 euros par mois (hébergement et dépendance). Tel est l’un des enseignements de l’analyse des prix des structures réalisée par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) à partir des informations recueillies sur le portail national d’information pour l’autonomie des personnes âgées. Ce coût médian a augmenté de 24 euros par rapport à 2017 (+ 1,22 %), soit plus fortement qu'entre 2016 et 2017 (+ 0,21 %).

10 % des structures proposent un prix inférieur à 1 697 euros par mois quand 10 % coûtent plus de 2 861 euros.

L’évolution des prix entre 2016 et 2018 diffère selon le statut de la structure : le prix médian d’une place a augmenté légèrement plus fortement dans le secteur commercial (+ 2,62 %) que dans le secteur public (2,52 %). Le secteur privé non lucratif affiche l’augmentation la plus faible (+ 1,92 %).

En outre, des disparités tarifaires sont toujours très marquées entre les départements, relève la CNSA. Sans surprise, les structures implantées à Paris et dans les Hauts-de-Seine sont les plus chères alors que celles de Haute-Saône ou du Cantal font partie des Ehpad les plus bon marché.

Enfin, l’étude examine les prestations comprises dans le tarif "hébergement" à la charge des résidents. Il en ressort qu’outre les prestations obligatoires (restauration, blanchisserie…), la majorité des maisons de retraite proposent cinq prestations supplémentaires sans surcoût : appels téléphoniques entrants, mise à disposition d’internet, d’un poste téléphonique, d’une télévision dans la chambre et entretien du linge personnel du résident. En revanche, trois prestations en lien avec l’hygiène corporelle et le bien-être sont rarement inclues dans ce socle de prestations : la fourniture de produits d’hygiène, la coiffure et la pédicure.