Lors de la journée sur les maltraitances envers les personnes âgées, un petit rassemblement a été organisé par le Cercle des proches aidants en Ehpad (CPAE). Même si la situation s'est améliorée par rapport à la période Covid, il reste ici et là des tensions qui reposent la question des libertés des résidents.
La période du Covid nous semble loin. Le temps où les familles étaient interdites de visite dans les Ehpad est révolu. Les résidents ne sont plus obligés de vivre loin des leurs. Alors, tout va bien ? Pas totalement, à en croire la mobilisation (limitée) le 15 juin devant le ministère de la Santé et des Solidarités.
Une colère toujours présente
Lors de la journée mondiale de sensibilisation contre les maltraitances des personnes âgées, le Cercle des proches aidants en Ehpad (CPAE) entendait faire une piqûre de rappel sur la question des libertés des personnes âgées et de leur famille. Annette Debéda, cofondatrice du CPAE, a perdu son père voici deux ans après avoir mené une bataille contre la direction de cet Ehpad public de la Drôme, qui l'a empêché de s'en approcher. « Papa est mort voici deux ans, mais la colère est toujours là », glisse celle qui estime qu'il ne faut pas relâcher la pression car les libertés des résidents sont trop souvent sacrifiées sur l'autel de l'efficacité.