Fruit d’une coopération entre Coopemploi, l’Ofii et l’Agence tunisienne pour l’emploi, 13 aides-soignantes tunisiennes vont devenir « agents de soin », pendant trois mois, dans des établissements médico-sociaux qui ne parviennent pas à trouver du personnel pour l'été. Une initiative qui favorise aussi la "mobilité circulaire" entre les deux rives de la Méditerranée.

Au lendemain de leur arrivée à Toulouse, Nadia, Reja, Saïda, et huit autres aides-soignantes tunisiennes, participaient le 27 juin à une journée de formation dans les locaux de Coopemploi.

Ce mercredi, elles ont pris la direction des sept établissements de la région Occitanie où elles travailleront pendant trois mois, le plus souvent en binôme, pour répondre aux besoins de remplacements non pourvus par des professionnels français.

« Le niveau est très bon, elles ont des connaissances para-cliniques très avancées, et plus d’autonomie en Tunisie sur certains soins, qu’il faudra ajuster ici », constate Didier Cantié, formateur à Santé format Sud.

Opération inédite

L’opération, inédite dans le secteur médico-social selon ses organisateurs, est préparée depuis le mois d’octobre par Coopemploi, l’Agence tunisienne pour l’emploi (Aneti) et l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii).

Elle s’inscrit dans le cadre du projet Thamm-Ofii, soutenu par l’Union européenne, de coopération dans le domaine de la mobilité dite circulaire, c’est-à-dire de migration temporaire et saisonnière de travailleurs tunisiens, qui n’ont pas vocation à s’installer durablement en France (voir encadré).