Dans une étude réalisée avec la Banque postale, l'Odas explore l'accompagnement des personnes âgées en perte d'autonomie. La tarification tripartite appliquée en Ehpad est jugée particulièrement complexe et contestable.
Lors de la conférence de presse organisée avec la direction collectivités locales de la Banque postale, le 8 décembre, Didier Lesueur, délégué général de l'Observatoire national de l'action sociale (Odas) n'a pas mâché ses mots. Pour présenter le rapport commun « Les Ehpad et l'accompagnement des personnes âgées en perte d'autonomie », il a ainsi regretté que « le médico-social singe le sanitaire alors que ce n'est pas sa vocation qui est d'accompagner les gens. » Selon lui, « aller vers les ARS dont la vocation est sanitaire, c'est entériner cette situation ».
Encore peu de formules alternatives
Le document se découpe en deux grandes parties : la première concerne l'accompagnement des personnes âgées les plus fragiles dans les décennies à venir et la seconde propose une analyse financière des Ehpad publics (lire encadré).