Si l'écosystème des Ehpad a été fortement ébranlé par la crise sanitaire et le scandale Orpea, tout le monde n'est pas logé à la même enseigne. La Fondation Partage et vie qui compte plus de 120 établissements, dont 85 Ehpad, résiste mieux à la crise et continue de croître. Explications.

Alors que la crise des Ehpad a produit ses premiers effets spectaculaires avec la liquidation de Medicharme, comment expliquer la (relative) réussite du groupe associatif Fondation Partage et vie. Nous avons interrogé sa directrice générale, Delphine Langlet, en poste depuis juin 2023.

La Fondation Partage et vie est née en 2016 après 25 ans d'histoire (voir encadré), avec quels objectifs ?

Delphine LangletL'objectif est de devenir un acteur de référence solidaire, privé et non lucratif dans le secteur du grand âge. Cinq axes ont été définis dans le projet stratégique mis en œuvre depuis 2020. La Fondation souhaite s'ancrer durablement dans les territoires. Elle entend également diversifier ses offres pour répondre à la logique de parcours à laquelle nous souscrivons. Il nous importe aussi de nous différencier par un engagement éthique réel.

Et concrètement, comment cela se décline ?

D. L.Nous travaillons énormément pour sortir nos métiers de l'invisibilisation. Nous avons réalisé des outils de communication, comme des podcasts. Nous sommes partenaires du documentaire Les vieux de Claus Drexel, qui sort sur les écrans le 24 avril, auquel ont participé plusieurs de nos établissements.