Après plus de six mois de concertation, la Première ministre a présenté trente mesures pour mettre en œuvre la "garantie d’accueil du jeune enfant" promise par le président de la République. En vue, 200 000 places en plus d’ici à 2030, mais aussi plusieurs engagements pour la qualité.
Le flambeau avait déjà été brandi dès 2006, par le Premier ministre Dominique de Villepin, avant d’être repris par Nicolas Sarkozy en 2007, puis relayé par François Hollande en 2012, et encore rattrapé par le candidat Emmanuel Macron en 2022… L’idée d’un « service public de la petite enfance » finira-t-elle par se concrétiser ?
« Nous faisons ce que nous disons », triomphe déjà Élisabeth Borne, à Angers ce 1er juin : « Le service public de la petite enfance en sera une nouvelle preuve. » En attendant de pouvoir le vérifier concrètement, aux alentours de 2030, la Première ministre a au moins pu présenter trente mesures, censées enfin « garantir l’accueil de chaque jeune enfant ».
Une réponse quantitative
Pour construire une telle offre, évidemment, la réponse est déjà quantitative. Emmanuel Macron avait promis d’ajouter 200 000 places d’accueil, aux quelque 1,3 million déjà proposées par les assistantes maternelles ou les crèches. « L’objectif » du gouvernement est donc de les créer d’ici à 2030, avec une première moitié livrable en 2027.