Le gouvernement souhaite que les dispositifs d'emploi accompagné se transforment en plateformes départementales associant l'ensemble des acteurs d'un territoire. Une mutation détaillée par Caroline Dekerle, conseillère "emploi" de Sophie Cluzel, le 8 juin, lors des journées nationales dédiées.
Passer de 4 000 à 10 000 bénéficiaires de l’emploi accompagné d’ici 2022. Tel est l’objectif du gouvernement, rappelé par la secrétaire d’État aux Personnes handicapées Sophie Cluzel, le 8 juin, lors des journées nationales ad hoc. Pour cela, des crédits nouveaux ont été débloqués dans le cadre du plan de relance, élevant l’enveloppe globale pour ce dispositif à plus de 32 millions d’euros en 2021.
Lisibilité
Outre cet effort financier, le gouvernement souhaite rendre plus lisible ce mode d’accompagnement, officialisé par la loi « Travail » de 2016, mais expérimenté en France depuis près de 30 ans. Pour cela, il a annoncé, lors d'un comité de pilotage (Copil) fin avril, que les dispositifs conventionnés actuels allaient devoir se transformer en plateforme.
Harmoniser les pratiques
L’idée ? Apporter de la lisibilité et harmoniser les pratiques. « Il y a beaucoup de confusion sur le terrain : les acteurs du droit commun comme les Cap emploi ou les prestataires d’appui spécifique pour le handicap (PAS) disent parfois faire de l’emploi accompagné alors qu’il s’agit d’un accompagnement bien spécifique », a ainsi expliqué Caroline Dekerle, le 8 juin.