À l'occasion de son congrès à Marseille, le Synerpa insiste sur la dégradation grave de la situation dans le secteur. Il demande en particulier aux pouvoirs publics d'agréer et de financer un avenant qui doit permettre de revaloriser les rémunérations. Mais sur les enjeux électoraux et l'éventuelle victoire du RN, le syndicat reste très prudent.
Difficile d'ignorer le contexte politique, lorsque le congrès national d'une organisation professionnelle se déroule à quelques jours d'un scrutin totalement incertain, aux enjeux considérables.
Lors du congrès du Syndicat national des établissements, résidences et services d'aide à domicile privés pour personnes âgées (Synerpa) ce 20 juin à Marseille, tous les discours en tribune devraient porter sur les enjeux bien connus du Grand âge : mais dans les travées, les discussions battront sans doute leur plein sur le scrutin législatif des 30 juin et 7 juillet.
Silence sur les élections
« Notre sujet n'est pas de savoir qui sera au pouvoir demain. Nous, ce qui nous intéresse, c'est comment parvenir à accompagner de la façon la plus digne possible les résidents les moins autonomes et les bénéficiaires de l'aide à domicile », recadrait Jean-Christophe Amarantinis, le président (marseillais) du Synerpa, lors d'une conférence de presse la veille du congrès.
Avant de réaffirmer, simplement, la volonté de ses adhérents de prendre en charge toutes les personnes âgées (et handicapées) quelles que soient leurs origines.