Une étude de l'Institut Paris région, publiée avant l'été, rend compte de l'ampleur de la suroccupation des logements dans la région Île-de-France. En 2018, année sur laquelle porte l'étude, 22,4 % des Franciliens (soit environ 2,7 millions de personnes) vivaient à l'étroit, contre 9,9 % en métropole.
Certaines personnes sont plus particulièrement concernées. C'est le cas des familles monoparentales, dont un tiers vit dans un logement trop petit, contre 19 % des couples avec enfant. Les moins de 25 ans représentent la moitié des Franciliens vivant à l’étroit.
Autre constat : la suroccupation est quatre à cinq fois plus forte chez les locataires que chez les propriétaires. Et dans le parc social, qui concentre 80 % des logements suroccupés, la situation tend à s'aggraver. Alors qu'en 1999 un tiers des ménages franciliens en suroccupation logeaient dans le parc social, cette proportion a atteint 37,4 % en 2018.
À lire également :