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Article26 septembre 2023
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En Loire-Atlantique, le "revenu jeunes" fait recette

Après quatorze mois d’expérimentation, le département de Loire-Atlantique tire un premier bilan positif de son "revenu jeunes". Cette aide, qui peut être perçue en complément d’autres dispositifs, vient "combler les trous du filet de protection sociale" à destination des 18-25 ans.

Cela fait bientôt un an que Charlotte*, 22 ans, touche 508 euros chaque mois. La jeune femme, en rupture familiale, suit une formation de toiletteuse canin, et entend la mener jusqu’au bout, en février prochain.

Suivie par la mission locale de l’agglomération nazairienne (44), Charlotte n’a pas eu à trop s’inquiéter de la fin de la « garantie jeunes », sa conseillère l’ayant rapidement rassurée en lui parlant du « revenu jeunes ».

« Sans ça, je n’avais pas vraiment de solution, explique la jeune femme. C’est arrivé à temps, ça m’aide à financer ma formation, à payer mon loyer… J’ai aussi pu passer mon permis ».

Aucun soutien familial

Sans aucun soutien familial, seule et avec un loyer à charge, Charlotte touche le montant maximum fixé par le département de Loire-Atlantique, pour cette expérimentation d’une durée de deux ans. 

« Il est clair que cette aide a évité une rupture de formation, assure Claire Lambert, conseillère mission locale. J’aurais pu proposer un CSAJ [contrat de soutien à l'autonomie des jeunes] à Charlotte, mais c’est un dispositif beaucoup plus restrictif. Avec le revenu jeunes, on est davantage dans un accompagnement global, plus cohérent ».

Cet « engagement de campagne », comme le rappelle Michel Ménard, président du département de Loire-Atlantique, est un dispositif complémentaire au « contrat d’engagement jeune » (CEJ) et autres bourses.