Dans un plaidoyer, quinze associations normandes s'alarment de leurs difficultés économiques, en partie liées au manque de financement des revalorisations des "oubliés du Ségur". Alors que certaines sont menacées par la cessation de paiements, elles appellent les pouvoirs publics à "un sursaut indispensable".
« C’est la première fois en quatorze ans que je suis contrainte de fermer un service et de reclasser des salariés », lance Céline Jamet Mons, directrice générale de l'Association de Thiétreville, à Fécamp (Seine-Maritime).
Ce 18 octobre, devant la presse, elle prend la parole au nom d’un collectif de quinze organisations du secteur social et médico-social normandes et nationales [1] qui présentent, ensemble pour la première fois, un plaidoyer interfédéral pour alerter sur leurs difficultés budgétaires.
Avec plusieurs autres représentants associatifs, elle liste les points de tension : la pénurie de personnels alors que de nombreux départs à la retraite sont attendus, les postes vacants et surtout le manque de financement des pouvoirs publics pour verser les revalorisations salariales.