« L’effort de maîtrise du solde public s’élèvera à 5 milliards d'euros [pour les collectivités territoriales, NDLR], soit 12,5 % de l’effort global sur l’ensemble du champ des administrations publiques. »
Le projet de loi de finances (PLF) pour 2025 confirme ce qui était annoncé depuis quelques semaines : les collectivités dont « les dépenses réelles de fonctionnement [auraient augmenté] de 6 % et les dépenses réelles d’investissement de 10,8 % sur les huit premiers mois 2024 », selon le dossier de presse du PLF, vont devoir se serrer la ceinture.
La réaction des collectivités ne s'est pas fait attendre. « Le PLF 2025, c’est un vent froid qui souffle sur les plus fragiles. C’est le gel des politiques qui font des départements le bouclier des plus vulnérables », a tonné François Sauvadet, le patron de Départements de France. Lequel refuse d'endosser la moindre responsabilité dans le creusement des déficits.
À la tête de l'Unccas, Luc Carvounas est également vent debout contre cette « ponction sans précédent des budgets des communes ». « Le budget du pays n’est pas à la hauteur des enjeux sociaux et ne ferait qu’accroître les fractures. » Et le maire d'Alfortville d'enjoindre gouvernement et parlementaires à « construire un budget protecteur pour les plus vulnérables ».
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