La décision de l'État de venir au secours d'Orpea, via son bras armé, la Caisse des dépôts, avait suscité l'incompréhension des responsables des Ehpad publics et associatifs. Pourquoi s'occuper en priorité des établissements commerciaux alors que le tissu non lucratif est en grande difficulté, notamment du fait de la flambée des prix, avaient-ils asséné.
Une incompréhension qui semble avoir été entendue puisqu'une rencontre a eu lieu, le 15 février, entre les principales fédérations d'Ehpad, la CNSA, Départements de France et l'État. Les pouvoirs publics ont confirmé « être particulièrement attentifs aux établissements dont la situation financière se dégraderait et nécessiterait un soutien de l’ARS et du conseil départemental ».
Il a été convenu « d’engager ensemble dans les mois à venir des travaux sur le modèle de tarification actuel des Ehpad, dont les limites sont partagées par l’ensemble des acteurs ». Cette réflexion pourrait se faire en articulation avec la mission Pirès Beaune sur le reste à charge en Ehpad, dont les conclusions sont attendues pour fin avril.
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