Comme de nombreuses organisations, l’Uniopss vient de remettre sa contribution aux États généraux des maltraitances, dans la perspective de la future stratégie que prépare le gouvernement.
L'union y formule une série de propositions à travers huit fiches thématiques.
L’une d’elles porte sur l’outillage des professionnels des solidarités « pour mieux mettre en pratique les concepts de bientraitance et de maltraitance dans la relation d’accompagnement ».
Très concrètement, elle préconise notamment d’« encadrer les glissements de tâches fréquents, sources d’engagement de leur responsabilité et de situations dangereuses et potentiellement maltraitantes ». L’Uniopss invite aussi à octroyer aux structures des crédits de « formation pour la promotion de la bientraitance » et de financer des temps d’analyse des pratiques.
Par ailleurs, l’Uniopss appelle les pouvoirs publics à « soutenir et accompagner les professionnels » face au « découragement » de nombre d’entre eux. Cela devrait passer, selon elle, par le financement de démarches internes de prévention des risques professionnels, ou la définition d’un ratio minimal d’encadrement en fonction des établissements et services.
À lire également :