Certains évènements indésirables graves associés aux soins (EIGS), survenus dans les établissements de santé et médico-sociaux pendant l'épidémie de Covid-19, sont liés à la difficulté de gestion des personnels venus en renfort, souligne un rapport de la HAS.
Le cinquième bilan annuel des évènements indésirables graves associés aux soins (EIGS), survenus dans les établissements de santé et les établissements et services médico-sociaux (ESMS), montre « la plus forte augmentation » du nombre de déclarations reçues par la Haute Autorité de santé (HAS).
En 2021, 1 874 EIGS ont été déclarés, dont 15 % dans le secteur médico-social, contre 1 081 en 2020. Une progression « encourageante » qui « traduit certainement une meilleure connaissance du dispositif ».
La HAS axe une partie de son analyse sur les EIGS déclarés pendant la pandémie de Covid-19. Celle-ci « a mis en exergue des risques déjà connus, notamment les défauts ou retards de prise en charge, les erreurs de diagnostic et les erreurs médicamenteuses ».