La question du statut des travailleurs handicapés s’est invitée lors des Rencontres de l’Association nationale des directeurs d’Esat (Andicat), le 14 mars. Loin d’être nouveau, ce sujet pourrait prendre de l’ampleur dans le cadre de la Conférence nationale du handicap prévue au printemps.
« Il faut tenir bon ! ». Jean-Christophe Sovrano, directeur de l’autonomie et des parcours de vie à la Fehap, résume ainsi la position des représentants des fédérations gestionnaires d’établissements et services d’aide par le travail (Esat), qui défendent le statut spécifique des travailleurs handicapés accueillis dans ces structures.
En effet sur ce sujet, l’Unapei, Nexem, le Gepso et la Fehap, réunis le 14 mars lors des Rencontres annuelles de l’Association nationale des directeurs et cadres d’Esat (Andicat), portent tous le même message, celui de ne pas céder au mouvement citoyen qui, s’appuyant sur la Convention internationale des droits des personnes handicapées (CIDPH), plaide pour l’application du droit du travail aux travailleurs d’Esat.