D'abord « 238 euros bruts mensuels (soit 183 € net, NDLR) du 1er juillet au 31 décembre 2024, pour tous les Oubliés du Ségur », qui seront ensuite « pérennisés dans le futur accord classification-rémunération-congés » attendu pour la branche associative sanitaire, sociale et médico-sociale ? À cette proposition d'Axess, les syndicats CGT, FO et Sud répondent par un communiqué ciblant l'organisation des employeurs.
« Il est bon de rappeler qu’il n’y a pas des oubliés, mais des exclus » du Ségur, corrigent d'abord les syndicats : la prime de 183 € n'a été consentie qu'à certains « conformément à la volonté du premier ministre de l'époque », à travers un accord de 2021 « signé par la CFDT, l'Unsa ainsi que par Axess ».
« Répondre à l’urgence salariale, ce n’est pas claironner, après avoir attendu 4 ans suite au Ségur, la main sur le cœur, de mettre sur la table des négociations une proposition, à durée déterminée de 6 mois », fustigent les syndicats ; ce n'est pas non plus « annoncer qu'une éventuelle poursuite de cette revalorisation pour 2025 » dépendra d'un accord pour une convention collective unique étendue.
Pour la CGT, FO et Sud, l'urgence était plutôt de proposer, « dès 2022, un accord salarial de 183 euros net pour tous sans contrepartie », comme ils ont eux-mêmes « su le faire ».
Avant la prochaine séance de négociation du 18 avril, les trois pressent donc Axess de signer, avec « la CFDT si elle le souhaite, un accord salarial de 183 euros net pour tous, sans contrepartie et rétroactif à compter du 1er avril 2022 », avec une « augmentation des valeurs de point à hauteur de l'inflation » dans chaque convention collective.
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