« Il est urgent que les directeurs de service [de la protection judiciaire de la jeunesse] retrouvent un échelonnement cohérent », alerte la CFDT Interco, dans un communiqué du 20 mai. L'organisation syndicale rappelle que « l'approche par mission retenue par le gouvernement [lors de la conférence des métiers du 18 février], n'a pas permis d'inclure les directeurs et directrices de la PJJ ».
Mais « prendre acte des critères retenus » pour attribuer les 183 euros net mensuels aux travailleurs sociaux, « ne vaut pas acceptation d'un nouveau tassement des grilles dont les directeurs de service seraient les premières victimes ».
La CFDT Interco rappelle que l'administration avait « pris l'engagement d'ouvrir le chantier de la revalorisation salariale du corps des directeurs de service en 2023 ». Pour elle, ce chantier doit donc être « une priorité sous peine de voir toujours plus de professionnels quitter la DPJJ pour des horizons qui leur sont plus favorables ! ».
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