Un décret du 22 octobre 2019 modifie la composition du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CNLE), afin d’octroyer une plus grande place aux personnes pauvres ou précaires.
Le nombre de collèges composant l’instance passe de huit à cinq. Ce dernier comprendra 32 personnes en situation de pauvreté ou de précarité (contre huit actuellement dans le huitième collège), nommées par le Premier ministre à l’issue d’un appel à manifestation d’intérêt auprès des associations agissant dans le domaine de la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Le cahier des charges de cet appel a déjà été diffusé.
Pour faire la place aux personnes concernées (et rester sur un total de 64 membres sans compter son président, ni le président du Conseil économique, social et environnemental, membre de droit), certaines personnes passent du statut de membre à celui d’invité du CNLE. C’est notamment le cas des ministres (Affaires sociales, Budget, Justice…), du directeur de la Cnaf, du président du Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées (HCLPD), du président de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (Onpes).
Par ailleurs, le nombre de représentants des personnes morales concourant à l’insertion et la lutte contre les exclusions passe de 12 à 8.
Le président et les membres du CNLE restent nommés pour trois ans, sauf le président du Cese.