Le groupe de gauche de l'Assemblée des départements de France, qui regroupe 32 collectivités et est présidé par le socialiste Jean-Luc Gleyze (Gironde), prend le contre-pied de Départements de France qui conseille à ses membres de ne pas payer l'extension de la prime Ségur à tous les salariés du secteur sanitaire, social et médico-social privé à but non lucratif.
« Aux côtés de leurs partenaires associatifs, les départements de gauche ont porté haut et fort ce combat, y compris dans la rue, pour une juste reconnaissance et une digne rémunération des métiers du lien et du soin », rappellent les élus de gauche qui considèrent dès lors que c'est « leur devoir et leur engagement politique » d'appliquer l'extension de la revalorisation Ségur.
Pour autant, les présidents de département de gauche sont d'accord avec leurs homologues de droite pour dénoncer la « non-compensation de cette mesure pour permettre aux départements d’assurer la totalité du financement à leurs partenaires », et ce alors même que « le gouvernement s’est engagé à plusieurs reprises à compenser les dépenses supplémentaires liées aux revalorisations salariales du Ségur ».
Ils insistent sur le fait que cette hausse ne sera « soutenable [que] si et seulement si l’État compense les conséquences budgétaires et sociétales d’une mesure que toutes et tous les professionnels méritent ».
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