Le 1er janvier 2026, les services autonomie à domicile (SAD) devraient être définitivement déployés. Mais sur le terrain, les difficultés de mise en œuvre sont légion. Face à cette impasse, le think tank Matières grises souhaite adapter la réforme à des réalités très diverses, notamment en facilitant la contractualisation entre un Saad et un Ssiad.

Au départ, les objectifs de cette réforme des services autonomie à domicile (SAD) ont été largement partagés. Comme l'explique Matières grises dans une note d'analyse, il s'agissait d'en finir avec « une organisation complexe et cloisonnée » qui séparait les réponses aux besoins d'aide à domicile et de soins infirmiers. D'où cette volonté de rassembler dans une seule entité ces deux types d'activité.

Difficultés en tous genres

Mais après, ça s'est compliqué. « Si le principe de la réforme est salué par tous, les conditions pour sa réussite ne semblent pas encore réunies : difficultés juridiques et/ou politiques à formaliser le rapprochement, différences de conventions collectives, manque de visibilité sur les financements, flou sur la coopération ARS/conseil départemental, pression du calendrier de mise en œuvre », explique la note.