« Prendre en compte le domaine du care », c’est l’un des messages que souhaite faire passer l’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire (Udes) au Premier ministre, lors d’une rencontre prévue le 4 février, a expliqué Hugues Vidor, son président, lors d’un point presse de clôture de sa matinée de réflexion du 2 février.
Outre le sujet des "exclus du Ségur", il abordera le problème « structurel de l’aide à domicile avec les questions de revalorisations et de l’attractivité des métiers », a-t-il indiqué. Il sera aussi questions des difficultés engendrées par des décisions nationales qui s’appliquent différemment sur les territoires, comme le versement de la prime Covid par exemple.
Cette rencontre devra être aussi l’occasion de clarifier le calendrier du projet de loi « Grand âge et autonomie », a-t-il prévenu. Il s’agira de s’assurer que, comme le soutient la ministre déléguée à l'Autonomie, Brigitte Bourguignon, le projet de loi est en préparation dans le cadre des missions lancées récemment (Laforcade, Libault, Broussy). Car si ces travaux « permettent d’aller plus vite sur la conception du projet de loi, on aura gagné », a-t-il indiqué. Selon lui, « il faut absolument une réponse structurante qui ne peut passer que par la loi », en particulier pour mettre en place une « régulation nationale » des financements des politiques de l’autonomie et ainsi assurer une équité de traitement dans les territoires.
Parmi les autres sujets qui seront abordés avec Jean Castex par l’Udes ? L'emploi des jeunes, le soutien aux associations d’éducation populaire ou l'accès des familles aux activités de loisirs.