La métropole lyonnaise a adopté mi-mars une nouvelle aide pour les 18-24 ans en précarité, de 400 euros maximum, avec accompagnement. Ce "revenu de solidarité jeunes" doit "pallier les angles morts des dispositifs d'insertion existants", explique le conseiller Antoine Dulin.
Le 1er juin, les jeunes de la métropole de Lyon pourront compter sur un « filet de sécurité » inédit. Ainsi a été présentée, le 15 mars, la « nouvelle aide en direction des jeunes en situation de précarité », votée assez largement par les conseillers de cette collectivité aux compétences, notamment, départementales. Puisque le revenu de solidarité active (RSA) reste inaccessible de 18 à 24 ans, exceptions faites de certains actifs ou parents, la majorité écologiste déploie un « revenu de solidarité jeunes » (RSJ) à leur attention, avec un budget de 10 millions d'euros pour la première année.
Jusqu'à 400 euros par mois
Le montant de l'allocation sera de 400 euros par mois, pour les jeunes sans ressource d'activité, ou de 300 euros, pour tous ceux dégageant des revenus inférieurs à 400 euros mensuels. « Il aurait été trop compliqué de prévoir une aide dégressive, et puis cela permet de valoriser ceux qui travaillent », justifie Antoine Dulin, conseiller social du président de la métropole, Bruno Bernard (EELV).