Le Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH) a rendu, le 24 mai, un avis sur le projet de loi relatif à l'accompagnement des malades et à la fin de vie, discuté en première lecture à l'Assemblée nationale.
Le CNCPH « salue l’avancée décisive que représente ce projet de loi qui comble un vide juridique » mais souligne que le texte « reste encore trop restrictif et exclut de son champ d’application de nombreuses personnes, tout particulièrement les personnes handicapées et les personnes mineures dont certaines manifestent le souhait d’avoir recours à l’aide active à mourir. »
Il émet des propositions recommandant notamment de « former les personnels des unités de soins palliatifs à l’accompagnement spécifique des personnes handicapées », ainsi que de « doter les unités de matériel adapté aux besoins des personnes handicapées » et de moyens suffisants.
Par ailleurs, le CNCPH suggère que pour garantir « à tous l’accès au droit à mourir, l’ensemble des moyens permettant une meilleure compréhension et le recueil du consentement y compris l’intelligence artificielle doivent être pris en compte ».
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