Alors que l’examen du projet de loi de finances (PLF) pour 2025 a repris à l’Assemblée nationale le 6 novembre, plusieurs voix du social se font entendre pour contester certaines mesures d’économies.
C’est d’abord le cas des syndicats de France travail qui, dans une pétition diffusée le 5 novembre, dénoncent le projet de supprimer 500 ETP « alors même que la loi Plein emploi confie à France travail des missions supplémentaires ». L’intersyndicale (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, Snap, STC, Sud, Unsa) rejette aussi le « recours massif à l’externalisation et à la sous-traitance [des] missions » des agents. En outre, elle exige « un plan de titularisation » des personnels « en contrat précaire » et « une revalorisation des salaires ».
Autres inquiétudes, celles de la Fédération des entreprises d’insertion qui craint « une nouvelle baisse de 10 à 15 millions d’euros par rapport à 2024 » pour la formation des personnes en insertion. Elle alerte aussi sur des mesures qui risquent de fragiliser leur modèle comme la hausse des cotisations patronales sur les bas revenus.
Partageant ces critiques sur l'insertion par l'activité économique (IAE), la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) dénonce, sur Linkedin, plus globalement, « une réduction drastique des dépenses sociales ». Elle conteste notamment la suppression de plus de 6 000 places d’hébergement pour les demandeurs d’asile ou l’absence de places supplémentaires pour les femmes victimes de violence.
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