La bataille pour la prise en charge intégrale du coût réel des mesures de revalorisation salariale donne lieu à une nouvelle étape, cette fois contentieuse. À la manœuvre, Franck Descotes, directeur d'un petit groupe associatif, qui ne cache pas sa colère face à une situation dégradée dans les Ehpad sur tous les plans.
La bonne nouvelle des 183 € d'augmentation pour les salariés vire au cauchemar pour de nombreuses structures qui ne sont pas remboursées de l'ensemble des sommes engagées. L'association des directeurs AD-PA est déjà montée au créneau pour dénoncer cette situation. Son responsable régional, Franck Descotes, dirige un petit groupe associatif – Odelia – comptant quatre établissements, dont trois Ehpad, localisés sur les régions Auvergne-Rhône-Alpes (ARA) et Bourgogne-Franche-Comté. Il ferraille contre les ARS, chiffrant le trop-peu perçu sur les trois Ehpad à 240 000 euros. En février dernier, il nous expliquait pourquoi il avait introduit des recours gracieux auprès des financeurs. Six mois après, nous faisons le point.
En début d'année, vous aviez déposé ces recours gracieux auprès des ARS. Que s'est-il passé depuis ?