« Faute de personnels, la maison brûle et certains établissements n'ont plus la capacité d'assurer une continuité de service partout et pour tous ». Après l'Uniopss et comme de nombreux acteurs du secteur, le Groupe national des établissements publics sociaux et médico-sociaux (Gepso) tire à son tour le signal d'alarme et interpelle les pouvoirs publics « afin d'obtenir des réponses rapides dont une extension du Ségur pour tous ».
Une enquête flash réalisée au sein de son réseau montre que 97,8 % des répondants (90 structures dans toute la France) rencontrent des problématiques de recrutement. Parmi eux, 70 % qualifient ces difficultés de très importantes et 44,4 % estiment qu'elles mettent en cause leur continuité de service.
L'organisation rappelle que les revalorisations issues du Ségur de la santé « ne concernent toujours pas tous les agents de la fonction publique hospitalière [FPH] ». Situation qui a généré « une concurrence entre les professionnels au sein d'un même établissement ou entre établissements publics d'un même territoire », déplore-t-elle.
Plus globalement, le Gepso juge « indispensable » de mettre en œuvre des mesures pour valoriser et reconnaître les métiers de l'accompagnement telles que la reconnaissance de la pénibilité, la revalorisation des grilles de la FPH et des formations initiales plus adaptées à la complexité de l'accompagnement.
À lire également :