« Débureaucratiser » les administrations : le mot d'ordre a été formulé par Gabriel Attal, le 23 avril, à l'issue du 8e comité interministériel de la transformation publique. Et parmi les dix-huit engagements présentés par le Premier ministre pour 2024, plusieurs pourraient bien alléger le travail des intervenants sociaux de l'État ou de la sécurité sociale.
Le gouvernement espère ainsi « redonner du temps et faire confiance aux agents », en déployant au second semestre un « programme d'excellence administrative », encore peu défini mais censé « s'appuyer sur le professionnalisme » des personnels.
De manière plus concrète, les « dix mesures de simplification » déjà demandées à chaque ministère aboutissent à de premières mesures, telles que l'utilisation des données fiscales, dès septembre, « pour proposer directement une bourse scolaire aux 1,5 million de familles qui y ont droit », ou encore un envoi automatique de la carte mobilité inclusion aux 850 000 personnes âgées en perte d'autonomie (en GIR 3 ou 4).
Mais Gabriel Attal compte aussi sur l'intelligence artificielle pour « remettre l'humain au cœur de nos services publics » : selon lui, cette technologie « permettra de dégager encore davantage de temps à nos agents sur des procédures administratives » et de le « consacrer aux relations humaines avec les usagers ».
Pour « ramener les services publics sur le terrain », enfin, il est notamment envisagé de « porter jusqu'à 3 000 le nombre de Maisons France services », notamment en zones urbaines. Gabriel Attal mentionne aussi le programme « aidants connect » pour permettre aux professionnels d'accomplir certaines démarches administratives de leurs usagers.
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