Deux ans après être entré dans ce dispositif, plus d’un jeune sur deux était parvenu à se faire recruter, selon une étude publiée par la Dares. Mais cette ancienne formule d’accompagnement favorisait, surtout, des engagements à durée limitée.
Le « contrat d’engagement jeune » est-il un tremplin efficace, pour faire rebondir les moins de 25 ans se trouvant « ni en emploi ni en études ni en formation » (Neef, ou Neet pour les anglophones) ? Il est encore bien trop tôt pour le savoir, moins d’un an après le lancement de ce dispositif. Au moins peut-on mesurer l’efficacité de son prédécesseur, la garantie jeunes (GJ), grâce à de nouveaux calculs de la Dares, la « Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques » du ministère du Travail.