Pour sa première intervention publique sur le vieillissement, la ministre Aurore Bergé n'a fait aucune annonce spectaculaire. Après plusieurs mois de confusion, l'ancienne patronne des députés Renaissance a détaillé les prochaines échéances. Elle a précisé le fonctionnement du fonds d'urgence de 100 M€ sans parler d'une éventuelle rallonge.
Après une actualité de rentrée marquée par les questions d'aide alimentaire (Restos du cœur) et de crèches privées, la ministre des Solidarités et des Familles, Aurore Bergé, doit se plonger dans le dossier brûlant du grand âge. Le 13 septembre, elle intervenait devant un parterre de directeurs d'établissement pour clore les traditionnelles Assises des Ehpad. Et le lendemain, elle devait rencontrer au ministère les fédérations du secteur qui ont multiplié les alertes.
Toutes les fragilités
C'est un discours méthodique, structuré, mais sans grande annonce concrète qu'a délivré pendant une petite demi-heure la nouvelle ministre. L'auditoire a attendu la fin de l'intervention pour applaudir poliment un discours qui n'a pas déclenché les passions.
« Je suis en charge de toutes les fragilités », a-t-elle indiqué pour faire passer la pilule de l'abandon du terme « Autonomie » dans l'intitulé du ministère. Aurore Bergé, comme son prédécesseur Jean-Christophe Combe, a insisté sur l'importance du vieillissement. « Depuis 2020, la part des personnes de plus de 65 ans est plus importante que celle des jeunes de moins de 15 ans. C'est une première », a-t-elle insisté.