Huit ans après la loi d'adaptation de la société au vieillissement (ASV) qui a donné un nouvel élan aux résidences autonomie (ex-logement foyer), « ces structures restent méconnues du grand public et (...) souvent oubliées par les pouvoirs publics », déplore la Fédération nationale des associations de directeurs d'établissements et services pour personnes âgées (Fnadepa).
Pour les sortir de l'ombre, elle présente un plaidoyer composé de 17 recommandations qui visent à moderniser ces structures et viabiliser leur modèle économique, mais aussi à reconnaître les profils de leurs usagers et les conforter « comme une offre d'habitat intermédiaire ».
Parmi ses propositions, elle suggère de permettre aux résidences autonomie de recruter des travailleurs sociaux (AES ou TISF) afin de « mieux accompagner les personnes en précarité sociale et atteintes de troubles psychiques ». Pour cela, elle préconise d'élargir le périmètre du forfait « autonomie » qui finance des actions de prévention et de le porter à 100 millions d'euros annuels (contre 40 millions actuellement).
Par ailleurs, « dans le cadre d'une grande réforme de la gouvernance du secteur médico-social », elle plaide pour que les résidences autonomie entrent dans le périmètre des agences régionales de santé (ARS).
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