Un Français de plus de 75 ans sur quatre vit dans un territoire où l'offre médico-sociale est faible, explique l'Irdes dans une étude. Celle-ci montre qu'un défaut de services médico-sociaux contribue à augmenter les dépenses d'hospitalisation, tout en dégradant la qualité de l'accompagnement des personnes fragiles.
Depuis quelque temps, on ne parle plus seulement de déserts médicaux, problématique identifiée depuis plusieurs années, mais aussi de déserts médico-sociaux. Comme leur nom l'indique, ils traduisent l'existence d'inégalités croissantes dans l'accès aux services médico-sociaux.
Pour le secteur du grand âge, l'Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes) a mené une étude très poussée visant à identifier ces territoires défavorisés, et à en analyser les conséquences en matière de dépenses d'hospitalisation. À noter que cette étude porte sur la population atteinte de la maladie d'Alzheimer et syndromes apparentés (Masa).