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Article02 avril 2024
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Grand âge : une loi de programmation est "justifiée et nécessaire", selon le Cese

Créer un "viager mutualisé", remodeler la CSG, réfléchir à une assurance dépendance… : dans son dernier avis, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) évoque différentes pistes de financement de la perte d'autonomie.

« L 'arrivée de la génération du baby-boom (...) aux âges où la perte d'autonomie survient, marquera un changement », alerte l'avis du Conseil économique, social et environnemental (Cese) portant sur le financement de la perte d'autonomie liée au vieillissement.

Cet avis, porté par Martine Vignau (groupe Unsa), coconstruit avec quinze citoyens tirés au sort, a été adopté le 26 mars à 65 voix pour, 16 voix contre (groupe entreprises) et 36 abstentions.

Les pistes de financement évoquées par le Cese ont été guidées par les principes suivants : « des droits garantis pour toutes et tous, financés par la solidarité nationale, la fin des inégalités territoriales et la réduction du reste à charge qui pèse sur les personnes concernées et leurs familles. »

Loi de programmation

Tout d'abord, le Cese a « la conviction qu'une loi de programmation, d'orientation et de financement » est « justifiée et nécessaire pour organiser et planifier les efforts financiers supplémentaires ». Il rappelle que le Haut Conseil de la famille, de l'enfance et de l'âge (HCFEA) estime le montant des besoins supplémentaires à financer d'ici 2030 à 13 milliards d'euros (Md€) par an, dont 6 Md€ pour le maintien à domicile et 7 Md€ pour les Ehpad.