Sophie Cluzel s’est lancée dans un plaidoyer pour sa politique du handicap, le 18 août, face au Comité des droits des personnes handicapées des Nations Unies. La secrétaire d’État a dû répondre à bien des attaques, notamment sur l’institutionnalisation.
Les droits de l’Homme aussi peuvent reposer sur les visioconférences. Aux Nations Unies, le Comité des droits des personnes handicapées (CDPH) a bien dû abandonner ses vastes assemblées internationales : pandémie oblige, du 16 août au 17 septembre, il va devoir mener sa 25e session à distance, et en direct sur la Web TV de l’ONU. Voilà qui lui permet au moins d’examiner, enfin, la mise en œuvre de la « Convention relative aux droits des personnes handicapées » par deux de ses signataires : Djibouti et la France.
Conseillers et hauts fonctionnaires
Et manifestement, le gouvernement français n’a pas pris à la légère son grand oral en ligne, prévu en trois séances, les 18, 20 et 23 août. Pour ce premier rendez-vous sont ainsi rassemblés, face à leurs caméras respectives, Sophie Cluzel, la secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées, et nombre de délégués ministériels, conseillers de cabinet et autres hauts fonctionnaires engagés sur cette politique. Il est vrai qu’en ratifiant la Convention, en 2010, la France s’était engagée, ni plus ni moins, à « garantir et à promouvoir le plein exercice de tous les droits de l'homme et de toutes les libertés fondamentales de toutes les personnes handicapées sans discrimination d'aucune sorte fondée sur le handicap ».