Depuis le 1er janvier 2025, le recours à des tarifs d'hébergement différenciés est facilité pour les Ehpad. Le groupe SOS pratique depuis 2017 un "surloyer solidaire" qui ne dépasse pas 15 % du tarif de base, tout en augmentant la part de résidents bénéficiaires de l'aide sociale. Les explications de Loïc Rumeau, directeur général de SOS Seniors.
Pour permettre aux établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) de retrouver des marges financières, la loi « Bien vieillir » du 8 avril 2024 a apporté davantage de souplesse aux Ehpad majoritairement habilités à l'aide sociale pour fixer leurs tarifs hébergement.
Un assouplissement prôné par la députée Christine Pirès Beaune dans un rapport de 2023 sur le reste à charge en Ehpad. Cette mesure a été précisée par un décret du 31 décembre 2024 et est entrée en vigueur le 1er janvier 2025.
Le groupe associatif SOS est précurseur en la matière puisqu'il pratique, depuis plusieurs années déjà, ces tarifs différenciés. Retour sur expérience avec Loïc Rumeau, directeur général de SOS Seniors.
Dans quel contexte le groupe SOS a-t-il décidé de mettre en place ce surloyer solidaire ?
Loïc RumeauDepuis l'ordonnance Borloo du 1er décembre 2005, il était possible, à certaines conditions, avec l'accord du département, d'appliquer des tarifs différenciés dans les établissements habilités à l'aide sociale.