Habitat inclusif, intergénérationnel, résidences services seniors… pour répondre à la transition démographique, de nouvelles formules, entre Ehpad et domicile, se développent. Lors des Assises nationales de l'habitat pour seniors, les intervenants ont abordé les défis et enjeux de ces habitats intermédiaires.

Pour répondre à la transition démographique à venir, « tout un univers est en train de se développer et de se créer » autour de l'habitat futur des seniors, a commencé Luc Broussy, fondateur de Planète grise, qui organisait la première édition des Assises nationales de l'habitat pour seniors, le 31 mars à Paris.

Élus locaux, représentants des centres communaux d'action sociale (CCAS), bailleurs sociaux, acteurs médico-sociaux, acteurs de l'habitat et du logement étaient réunis pour évoquer la question de l'habitat intermédiaire. « Un public beaucoup plus divers que le monde des Ehpad ou du médico-social en général », a fait remarquer Luc Broussy.

« Peur bleue » des Ehpad

D'autant plus qu'« aujourd'hui, les seniors ont une peur bleue avec tous les scandales qui ont eu lieu en Ehpad. Ils veulent rester chez eux, mais parfois, ils ne peuvent pas. La solution est donc de trouver un habitat intermédiaire », a souligné Delphine Pavy, directrice du pôle associatif et médico-social de CDC Habitat.

Multiplicité de l'offre

Parmi ces types d'habitat, figure « une diversité de formules » : les résidences services seniors, les résidences autonomie, les habitats inclusifs, ou encore les habitats intergénérationnels. Un des objectifs ? Lutter contre l'isolement des personnes âgées.