Connue pour ses services d'aide à domicile innovants, la société Alenvi a déjà ouvert en région parisienne trois maisons partagées accueillant chacune une dizaine de personnes âgées atteintes de la maladie d'Alzheimer. Une étude d'impact montre qu'elles permettent à la puissance publique de générer deux euros d'économie en investissant un euro.
Le concept des maisons partagées a été mis en œuvre en France notamment par l'entreprise solidaire d'utilité sociale (Esus) Alenvi. Une grande maison accueille huit à dix personnes âgées ayant la maladie d'Alzheimer.
Un coordinateur vit en permanence au milieu de ces pensionnaires qui sont épaulés d'auxiliaires de vie d'Alenvi. Les familles sont fortement impliquées dans ce fonctionnement à travers un comité de gouvernance partagée.
Six parties prenantes
Cette alternative au domicile et à l'établissement médico-social en est encore à ses balbutiements en France (à la différence de l'Allemagne). Pour montrer l'intérêt à développer ce modèle, Alenvi a fait réaliser une étude d'impact selon la méthodologie SROI (social return on investment).
En s'appuyant sur des études et des chiffrages, il s'agit de quantifier l'impact de ce modèle sur les six parties prenantes essentielles de ce projet : colocataires, aidants principaux, auxiliaires de vie, coordinateurs, puissance publique et environnement.