Au lendemain du comité interministériel du handicap, l’Aire (association des Itep et de leurs réseaux) formule des propositions pour lever les freins à la mise en œuvre de dispositifs Itep. Première d’entre elles ? "Créer un agrément unique pour ces institutions" afin de fluidifier l’accompagnement des jeunes, défend François Delacourt, son président.
Trois ans après l’instruction relative au déploiement du dispositif Itep (institut thérapeutique, éducatif et pédagogique - voir encadré), vous avez réalisé une enquête auprès du terrain, quels sont les principaux résultats ?
François DelacourtNotre enquête permet de dresser un état des lieux de l’état d’avancement de la signature des conventions cadre et des outils qui en découlent. Il ressort des 78 réponses reçues, que 40 % des Itep n’ont pas signés leurs conventions cadre et que 30 % des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) n’indiquent toujours pas le terme légal « dispositif » dans leur notification.
En outre, 60 % de ces notifications ne précisent pas le mode de scolarisation préconisé au moment de l’admission en Itep alors que c’est une obligation. D’autres aspects ne sont pas respectés : la fiche de liaison qui garantit la continuité du parcours n’est opérationnelle qu’à 55 % et un référent de parcours n’est désigné que dans 28 % des situations.
Le dispositif se déploie malgré tout...