Dans son avis sur l’accès à la vie affective et sexuelle des personnes handicapées, le Conseil consultatif national d’éthique (CCNE) préconise l’expérimentation d’initiatives permettant l’accompagnement à la vie intime. Il renvoie la question de l'assistance sexuelle à une décision politique.
Saisi en février 2020 par le gouvernement, le Conseil consultatif national d’éthique (CCNE) a rendu son avis sur l’accès à la vie affective et sexuelle des personnes handicapées. Au cœur du sujet, la question de l’assistance sexuelle, interdite en France mais réclamée par certaines associations. En 2012, le CCNE l'avait rejetée.
Expérimentation
Près de dix ans après cette première prise de position, le comité se montre plus ouvert en préconisant d’expérimenter, « pour les personnes en situation de handicap mental, sensoriel, psychique et physique qui auraient besoin d'être accompagnées dans l'accès à la vie affective et sexuelle (...), la mise en place d’initiatives, dans le cadre législatif actuel, permettant l’accompagnement aux gestes du corps et de l’intimité dans le champ du handicap ».