Au lendemain de l’adoption du projet de loi "plein emploi" par l’Assemblée nationale, le 10 octobre, les gestionnaires d’établissements et services d’aide par le travail (Esat) craignent les conséquences financières de certaines mesures sur leurs structures.
« Je suis extrêmement inquiète ». Au lendemain de l’adoption, par l’Assemblée nationale le 10 octobre, du projet de loi « plein emploi », Nathalie Gyomlai, vice-présidente de l’Association nationale des directeurs et cadres d’établissements et services d’aide par le travail (Andicat), redoute les conséquences des mesures adoptées par les parlementaires.
Le texte – qui doit encore être discuté en commission mixte paritaire (CMP) – met en effet en musique certaines mesures du plan de transformation des Esat, en particulier le rapprochement des droits des travailleurs avec le statut de salarié.
Rémunération des travailleurs
Dans ce cadre, l’étude d’impact qui y est adossée prévoit qu’une réflexion soit engagée sur la rémunération des travailleurs. Outre l’aide au poste financée par l’État, ces derniers perçoivent actuellement une rémunération payée par l’Esat qui ne peut être inférieure à 5 % du Smic.