L’emploi accompagné fait ses preuves, constate l’Agence nouvelle des solidarités actives (Ansa) dans son rapport d’évaluation. Alors que le gouvernement souhaite développer ce dispositif, les auteurs invitent à homogénéiser les pratiques et suggèrent de l’ouvrir aux personnes non reconnues handicapées.
Trois ans après son entrée en vigueur, le dispositif d’emploi accompagné (qui couple un accompagnement médico-social et un soutien professionnel en direction de la personne et de son employeur) a connu en 2019 une « montée en charge significative », constate l’Agence nouvelle des solidarités actives (Ansa) dans son rapport d’évaluation pour 2019, diffusé par le Collectif France emploi accompagné (CFEA).
Plus de 2 700 personnes
De 1 250 fin 2018, le nombre de personnes entrées dans le dispositif est passé à plus de 2 700 fin 2019 et 1 000 employeurs étaient accompagnés à cette date. Au total, 84 structures avec 217 équivalents temps plein (ETP) sont mobilisées sur cette démarche qui est désormais mise en place sur l'ensemble du territoire national.
Le rapport dresse le profil des bénéficiaires du dispositif : ce sont en majorité des hommes (62 %), souvent jeunes (45 % ont moins de 30 ans) et qui souffrent principalement d’un handicap non visible (troubles psychiques, déficiences intellectuelles, troubles du spectre de l’autisme, troubles cognitifs).