À moins de deux mois des élections européennes, et un an après la décision du Comité des droits sociaux du Conseil de l’Europe, « force est de constater que les droits des personnes en situation de handicap et de leurs familles ne sont toujours pas respectés », regrettent l'Unapei, APF France handicap, l'Unafam et la Fnath, dans un communiqué du 17 avril.
Les associations tirent la « sonnette d'alarme » et appellent à ce que « les requêtes formulées lors de la Conférence nationale du handicap se traduisent en actions concrètes et en investissements budgétaires à la hauteur des besoins et des attentes. »
Les 50 000 solutions apparaissent comme « insuffisantes », d'après les associations, qui soulignent que « des milliers de personnes en situation de handicap sont toujours » sans accompagnement.
Elles fustigent par ailleurs un « attentisme des pouvoirs publics scandaleux ». « Le silence assourdissant des acteurs publics concernant notamment le principe d’accessibilité universelle, pourtant prévu dans la loi depuis 1975 et 2005 est insupportable », déclare la présidente d'APF France handicap, Pascale Ribes.
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