Dans un nouveau rapport, la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) met en lumière les stéréotypes qui portent atteinte aux personnes handicapées. Afin de prévenir toute forme de maltraitance, elle recommande de renforcer les contrôles à destination des établissements.
Treize ans après la signature, par la France, de la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH), « le changement de paradigme » qu’elle porte « n’est toujours pas intégré dans l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques publiques », déplore la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), dans son dernier rapport publié le 5 décembre.
Désigné, en 2020, Rapporteur national indépendant sur la politique publique en faveur de l’effectivité des droits des personnes handicapées, la CNCDH dresse, dans ce nouvel opus, les lacunes de la France en la matière. Ainsi, sur les sujets liés à l’accessibilité, l’éducation, le logement, l’emploi ou l’accès à la justice, elle formule 16 propositions « générales » pour concrétiser « la logique d’inclusion promue par la CDPH ».