Dix-huit ans après la loi « handicap » du 11 février 2005, la Fédération Apajh estime que « la liste des domaines qui demeurent peu ou pas accessibles aux personnes en situation de handicap est longue, trop longue ». Elle note, en outre, que « le monde médico-social, qui devrait agir en complément et en appui des dispositifs de droit commun, est encore trop souvent la seule solution pour nombre de personnes, sans prendre en compte leur projet de vie ».
Face à ces constats, la fédération invite le gouvernement à « redonner un élan à la loi de 2005 d’autant plus nécessaire » dans le contexte de manque d'attractivité des métiers du secteur. Sur ce point, elle appelle les pouvoirs publics à « s’engager réellement dans la formation des professionnels, la rémunération et la reconnaissance de tous ».
De son côté, APF France handicap, à la lumière de la deuxième édition de son Observatoire des droits, juge que « les personnes en situation de handicap et leurs familles se heurtent toujours à un manque d’information, à des démarches administratives complexes, à des droits bafoués et à de graves cas de discrimination ».
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