Un mois après la conférence nationale du handicap (CNH), l’Unapei, réunie en congrès, s’est montrée particulièrement offensive pour dénoncer le manque d’ambition de la politique du gouvernement. La ministre Geneviève Darrieussecq a tenté d’apporter quelques réponses.
Personnes handicapées, parents, professionnels du médico-social, près de 500 militants étaient réunis à Nantes, le 25 mai, pour le congrès annuel de l’Unapei autour du thème « une société solidaire et inclusive autrement ».
Ainsi, tout juste un mois après la conférence nationale du handicap (CNH), le mouvement parental a pu partager, avec experts et personnes concernées, ses réflexions autour des questions de transformation de l’offre médico-sociale, d’autodétermination ou d’engagement associatif.
Standing ovation
Mais l’un des principaux temps forts de la journée restera ce discours musclé de Luc Gateau, particulièrement offensif en direction des pouvoirs publics, qui, dès l’ouverture a donné lieu à une standing ovation.
Face à la ministre déléguée aux Personnes handicapées, Geneviève Darrieussecq, il n’a en effet pas mâché ses mots pour dénoncer l’insuffisance des annonces d’Emmanuel Macron, à l’Élysée le 26 avril.
Déception
Car, Luc Gateau a en effet rappelé qu’après la décision du Conseil de l’Europe rendue publique le 17 avril, qui a « entériné la violation par la France des droits fondamentaux des personnes en situation de handicap », l’Unapei attendait « que le président de la République se mette sans délai en conformité avec ses engagements internationaux ».
Or, « dire que nous sommes déçus serait un euphémisme », a-t-il poursuivi.