Le 9 décembre, le Groupe SOS a présenté, lors d'une table ronde en ligne, son plaidoyer « Être citoyen.ne en situation de handicap ». Il rassemble huit propositions construites avec les équipes de terrain visant l'amélioration de l'accompagnement des enfants handicapés, la fluidification des parcours des personnes ou la revalorisation des métiers du handicap.
Trois propositions portent sur le pouvoir d'agir des personnes accueillies en établissement dont l'accès à une vie affective et sexuelle. Sur ce sujet, le groupe estime « urgent de clarifier les droits des personnes » et appelle, dans la continuité de la circulaire du 5 juillet 2021, à « accélérer la mise en place de règles partagées permettant le libre exercice de cette vie intime, affective et sexuelle dans le respect de la vie en collectivité ». Il invite à la création d'« un service encadré d'assistant sexuel et sensuel, considéré comme un métier à part entière détaché de la prostitution ».
Pour mémoire, le Comité consultatif national d'éthique a récemment proposé l'expérimentation d'un « accompagnement aux gestes du corps ». Il avait renvoyé la question de l'assistance sexuelle à la décision politique.
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