Alors que des travaux nationaux débuteront en mars pour faire évoluer le cadre réglementaire des Camsp et des CMPP, l’Association nationale des Camsp se mobilise pour conserver ses missions d’accompagnement des très jeunes enfants. En Gironde, les CMPP de l'Apajh ont engagé leur transformation.
Centres d'action médico-sociale précoce (Camsp), centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP), centre médico-psychologiques (CMP)… Ces établissements de prise en charge des handicaps et des troubles psychologiques des enfants et adolescents sont scrutés de près par les pouvoirs publics.
Commandé dans la foulée de l’annonce de la stratégie « autisme au sein des troubles du neurodéveloppement » (TND), un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) de 2018 recommandait de « positionner clairement ces structures dans l’offre de leur environnement » et de centrer leurs interventions sur le « niveau 2 » de complexité (soit après le niveau 1 composé des médecins, des PMI ou des acteurs de la petite enfance).
Nouveau décret
Dans cette perspective, un groupe de travail, piloté par la direction générale de la cohésion sociale (DGCS), doit se réunir début mars pour faire évoluer les textes réglementaires qui régissent les Camsp et les CMPP.