La Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) a diffusé le bilan de l'activité des groupes d'entraide mutuelle (GEM) en 2018. Créés il y a quatorze ans, ces dispositifs reposent sur la pair-aidance pour faciliter l'insertion dans la cité, la lutte contre l’isolement et la prévention de l’exclusion sociale de personnes en grande fragilité (personnes présentant un handicap résultant de troubles psychiques, d’un traumatisme crânien ou de toute autre lésion cérébrale acquise).
En 2018, 36 millions d'euros ont été délégués aux ARS pour le financement de ces dispositifs, au nombre de 505. Ils ont été fréquentés par 74 182 personnes l'an dernier (150 personnes par GEM en moyenne), un chiffre en hausse de plus de 9 000 par rapport à 2017. Pour la CNSA, « on peut en conclure que la visibilité des GEM continue d’augmenter et que le développement de l’offre permet une hausse de la fréquentation ».
Pour l'avenir, l'enjeu sera de « continuer à améliorer la qualité du service rendu de ces dispositifs ». La CNSA souligne par ailleurs l'intérêt de soutenir les GEM dans le « développement de synergies avec les acteurs de l'habitat inclusif ou encore de l'emploi accompagné ».
L'instance conclut sur le « défi » que représente, en matière d'accompagnement des personnes au montage de ces dispositifs, l'ouverture en 2019 de GEM destinés à un public avec autisme. Une mesure prévue dans le cadre de la stratégie autisme 2018-2022. Verdict l'année prochaine...