Présenté le 4 novembre par le gouvernement, le premier bilan de la rentrée scolaire des enfants handicapés présente des chiffres encourageants. Prudentes, les associations reconnaissent des avancées qui ne doivent pas masquer les difficultés persistantes.
Cinq mois après le lancement officiel du service public de l’école inclusive, l’heure est au premier bilan. Le 4 novembre, le comité de pilotage dédié rassemblait rue de Grenelle à Paris les deux ministres Jean-Michel Blanquer et Sophie Cluzel, les administrations, les associations de familles et /ou gestionnaires de structures médico-sociales, des parents ainsi que les représentants des élus, pour partager les premiers éléments chiffrés.
Plus d'enfants scolarisés
Parmi les points positifs, 87 % des élèves handicapés du premier degré sont scolarisés à temps plein et le nombre d’élèves en attente d’un accompagnement est passé de 8 à 4 % entre 2018 et 2019. En outre, les modes de scolarisation se sont diversifiés avec la création de 305 unités localisée d’inclusion scolaire (Ulis), 24 unités d’enseignement maternelle autisme (UEMA) et 20 unités d’enseignement élémentaire autisme (UEEA).
Des familles plus écoutées
Autre motif de satisfaction pour le gouvernement ? L’écoute apportée aux familles. Mi-septembre, 15 000 saisines des cellules d’écoute départementales ont été comptabilisées pour apporter « dans les 24 heures une première réponse qui ont pu être approfondies ultérieurement ». Enfin, 18 000 rendez-vous ont été réalisés entre les familles, les enseignants et les accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH).