A l’occasion d’un CNCPH consacré à la restitution des cinq chantiers nationaux lancés dans le cadre de la Conférence nationale du handicap (CNH), la secrétaire d’Etat Sophie Cluzel a précisé, le 10 juillet, ses axes d’action pour la suite du quinquennat. Dans l’attente des arbitrages à l’automne, elle a tenu à rassurer les acteurs.

C’est un Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH) un peu exceptionnel qui s’est tenu le 10 juillet. Le ban et l’arrière-ban du secteur avaient été convoqués pour assister à la restitution des cinq chantiers nationaux lancés en décembre dernier dans le cadre de la Conférence nationale du handicap (CNH) en présence de la secrétaire d’État aux Personnes handicapées Sophie Cluzel.

L’occasion pour les rapporteurs de présenter leurs principales propositions mais aussi pour la secrétaire d’État de s’adresser aux acteurs qui se sont mobilisés ces dernières semaines contre sa politique, réclamant davantage de concertation et de prise en compte des usagers (1).

Un accord de méthode avec les associations

« Il n'est pas question d’une société inclusive au rabais. Tout le projet que je porte vise à construire l’offre d’accompagnement la plus adaptée aux besoins singuliers des personnes », a-t-elle ainsi tenu à préciser. Mais « comme pour toute transition, l’évolution vers une société inclusive peut nourrir des inquiétudes », a-t-elle reconnu, ajoutant que cela « ne pourrait se faire qu’en partenariat avec les associations gestionnaires. Les professionnels étant indispensables pour accompagner les personnes ».